
Le 26 mars 2018, Monoprix, fleuron du Groupe Casino,
annonçait qu’il allait vendre ses produits à ses clients parisiens via
le Service Amazon Prime Now. Un mouvement similaire à celui de Morrisons
au Royaume-Uni.
Faire manger ou être mangé ?
Pour Jean-Paul Crenn, fondateur de VUCA Strategy, 1er cabinet conseil
en e-commerce et transformation digitale en France, cette décision est
une énorme erreur :
« Tout comme pour Morrisons, la faiblesse de Monoprix
dans le e-commerce ne lui offre pas d’autre choix s’il souhaite
accroître rapidement ses ventes sur ce canal. Mais c’est également
donner les clefs du marché de l’alimentaire en ligne français à Amazon.
Car, en fournissant à Amazon un accès à ses produits frais et à ses
clients, Monoprix peut en effet trouver un intérêt à court terme en
accroissant ses ventes dans le e-commerce. Mais ce mouvement
court-termiste le condamne à moyen-long terme car il permet à la pieuvre
de Seattle de capter la fidélité des clients de Monoprix pour leurs
achats en ligne de produits alimentaires, de connaître le mix produits
acheté. »
Amazon est coutumier de ce comportement de parasitisme commercial. Il
le prouve, chaque jour, via sa place de marché lui permettant de
valider mix produits et fournisseurs tout en faisant prendre les risques
par des tiers. Il l’a prouvé par….
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