La grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le boeuf, vous vous rappelez ?
Oui ? c’est cela et cela s’est très mal terminé.
Tandis que le chat botté, lui, il s’est bien mieux débrouillé !
La morale de ces 2 histoires c’est que quand on est petit, cela ne sert à rien d’essayer de faire croire que l’on est gros pour se battre avec des plus forts que soi.
Dans ce cas il faut essayer d’être plus astucieux et de ne pas chercher la confrontation directe.
Quoi de mieux que d’aller sur les épaules d’un géant ?
Dans notre cas, les places de marché c’est proche de l’idéal : on bénéficie de leur traffic, de leur marque pour vendre nos produits. Pas de risque, pas d’investissement. Bref, la vie révée.
Perché sur les épaules de géants nous devenons des géants.
Mais en fait les géants s’avèrent être des égoïstes qui ne pensent qu’à eux et il nous utilisent pour améliorer leurs marges défaillantes.
La preuve par 3 :
– Dès le moindre écart de service (et il y en aura) vous êtes exclus : fini le business (ou alors il faut domicilier votre stock chez le géant et cela vous coûtera encore plus cher)
– Le client est client du géant. Le client ne considère pas avoir acheté chez vous. Donc vous ne vous constituez pas de fonds de commerce, pas de notoriété. Vous ne vous créez pas d’actif. Dommage.
– Le géant voit ce que vous faites. Ce qui se vend, à quel prix. Si votre petit business fonctionne bien, qu’est-ce qui l’empêche de devenir votre concurrent ? En fait vous lui aurez fait une étude de marché gratuite. Et alors, adieu veau, vache, cochon (de mémoire…)
Alors la place de marché, c’est très bien pour tester un marché ou si vous avez un sourcing exclusif. Mais il faudra savoir en sortir très très vite… et ce ne sera pas facile !