
C’était hier et c’était à Lille.
Je suis intervenu au NORD IT-DAYS lors de conférences sur différentes problématiques liées au e-Commerce.
Beaucoup de monde, pas mal de questions, c’était une belle journée.
Voici les présentations que j’ai pu y faire :
J’étais accompagné par Nicolas VERHULST, Directeur marketing du site de e-Commerce WEBDISTRIB lors de cette présentation.
Un garçon fort sympathique, connaissant bien son sujet.
Deuxième conférence : “Temps de chargement d’un site de e-Commerce : comment optimiser la technique pour mieux performer ?”
Je suis intervenu à cette conférence afin de mettre en avant l’impact stratégique des temps de téléchargement ainsi que les cas pratiques auxquels mes clients ont pu être confrontés. Quentin Tousart (Webpulser) présentait l’aspect technique du sujet. Avec emphase et talent.
Pour cette conférence, pas de présentation Powerpoint : Quentin et moi avons fait du “live”.
Mais voici mes notes :
– Les temps de chargement sont une composante stratégique essentielle car ils influent au premier plan sur la qualité de l’expérience utilisateur et par-delà sur les résultats du site.
– Il est recommandé, lors de la refonte ou de la création de son site avec un prestataire, de le positionner comme “maîtrise d’oeuvre” de l’ensemble du projet e-Commerce, y compris pour l’hébergement. Ainsi, c’est la Web Agency ou la SSII qui prend la responsabilité des RESULTATS attendus. Notamment en termes de temps de chargement. Vous éviterez de cette façon des parties de “ping pong” entre l’hébergeur et le prestataire web en cas d’anomalie, chacun se rejetant la faute pour des raisons plus absconses les unes que les autres.
– Dans le même ordre d’idée, lors de la réalisation du Cahier des Charges Fonctionnel du futur site, il est essentiel de positionner un objectif en termes de temps de téléchargement.
– Etablir des relations proches avec son hébergeur : anticiper avec lui les opérations amenant des pointes de trafic, telles les soldes, les fêtes de fin d’année. Gérer également les envois d’e-mailing en étalant les heures de routage.
– Au niveau technique, 2 éléments clefs pour améliorer les temps de chargement : l’optimisation du cache – à tous les niveaux et la limitation du nombre des requêtes.
– Pour l’optimisation du cache, il faut bien faire attention aux critères d’invalidation.
– Pour limiter le nombre de requêtes, réduire le nombre de CSS ou héberger ses images sur une autre url
Conférence suivante : E-publicité, Affiliation, Comparateur de prix, Bannière, achat de clics quel modèle d’acquisition pour quel CPC et CPA ?
Cette conférence était animée par Yann Kervarec du DIGIPORT, avec qui j’avais fait une table ronde sur les réseaux sociaux lors de la VAD de Lille en Octobre dernier. Intervenaient à nos côtés Cédric Braem d’InternetVista et Bertrand Maux de Radins.com.
Pas beaucoup d’audience… dans la plus grande des salles : l’auditorium. Mais qu’importe, pourvu qu’on ait une assistance de qualité ! (c’est en tout cas ce qu’il faut se dire dans ces cas là 🙂 ).
Ici aussi une présentation en “live”, sans support Powerpoint.
Voici mes notes :
Evidemment, je n’ai pu m’empêcher de faire le procès des sociétés d’affiliation, des comparateurs de prix et de la nécessité de ne payer que pour ce que l’on peut tracker.
Pour les comparateurs de prix, j’ai souligné le danger de faire référencer gratuitement ses produits (surtout si vous en êtes le seul distributeur) sur des annuaires de produits (par exemple Webmarchand.com ). En effet, ce dernier risque de vous déposséder des premières positions en référencement naturel. Pour, ensuite, vous proposer de les payer via sa “maison mère”, le comparateur de prix Le Guide.com !
Au niveau des mauvaises pratiques de l’affiliation, le danger réside d’une part dans des applications “limite”(telles les pop up abusifs, les site under), le parasitisme sur ses marques et sur ses codes promo (par des sitesde… diffusion de codes promo). L’affiliation est en voie de professionnalisation, notamment avec des liens directs entre affilieurs et affiliés (sans passer par des tiers qui sont là pour “faire du chiffre”). Ce qui manque le plus en affiliation, c’est l’innovation !
Les 2 sources de trafic les plus efficientes restent l’e-mailing auprès de ses clients et les achats de mots-clefs sur Google.
Bertrand, Cédric et moi sommes tombés également d’accord sur la nécessité d’une logique de test. Il faut tester des supports et monitorer les résultats. Puis décider en connaissance de cause, sur la base de chiffres (en faisant attention à bien dédupliquer les résultats: 1 vente = 1 support).
Ensuite nous avons abordé le “display” (les bannières) : mortes ou pas ? Elles ont certainement une faible espérance de vie quand elles sont commercialisées au CPM. Mais peuvent espérer survivre en étant innovantes (cf Criteo ).
Enfin, le cas Facebook.
Réponse unanime : oui il faut tester mais il faut pouvoir s’y investir et surtout cette démarche n’est pas totalement maîtrisable (les commentaires, l’attitude de Facebook face aux site de e-Commerce à l’avenir). Car investir sur Facebook, c’est aussi renoncer à optimiser l’actif que représente une base d’adresses e-mail de prospects.
A noter que sur Facebook, on génère essentiellement du flux (vs des ventes) avec des utilisateurs très réactifs. Quant à faire de la pub sur Facebook,Cédric a essayé. Le résultat: peu de clics mais un bon taux de conversion.
On continue…
“Quelle ergonomie et webtechnologie pour vos sites webs et vos portails en 2010 ?”
Là, j’avais préparé une présentation. La voici donc.
Quelle Ergonomie Et Webtechnologie Pour Vos Sites Web
Enfin, dernière conférence de la journée :
Une présentation “live” pour terminer avec Jean-Michel Flamant de IDEES 3COM et Alexandre Mayaud de KEYNEOSOFT.
Et pas beaucoup de notes :
J’ai exprimé la nécessité de se méfier du “Waoo effect” face à des réalisations 3D. Comme toujours, il faut tester et analyser les résultats.
J’ai présenté mes expériences de miroir virtuel 2D et 3D chez KRYS et ASOS. Avec des résultats assez mitigés en termes de vente mais un excellent buzz.
Puis j’ai mis en avant les résultats étonnants obtenus par plusieurs de mes clients en m-retail multi-canal.
Enfin, sur la base d’études réalisées sur des protos par ma société de conseil e-Commerce Webcolibri, j’ai émis des doutes quant aux capacités de la 3D immersive “naturelle” d’optimiser les taux de conversion visiteur-client. Surtout si ces applis 3D nécessitent le téléchargement de plugs-in par les internautes.
Fin de la journée.
Quelque peu fatigué.