Une étude réalisée par NOMINET au Royaume-Uni met à jour une tendance inquiétante de la spéculation sur les noms de domaine. En effet, 7% des noms de domaines laissés vacants sont repris dans les 10 secondes suivant leur “annulation”.
Cette statistique anglaise est à mon avis tout à fait transposable sur le marché français (les acteurs sont schématiquements les mêmes).
Cela signifie que si votre service comptable ne règle pas la facture de renouvellement du nom de domaine de votre site de e-commerce, selon la bonne vieille habitude de la saine gestion de trésorerie (90 jours fin de mois + 3 relances du fournisseur) eh bien vous risquez de tout perdre !
Car si 7% des noms de domaines tombés dans le domaine public sont repris dans les 10 secondes, 25% le sont dans la journée.
Tant que nous sommes dans les noms de domaine, cela me rappelle une étude de YouGov, réalisée sur plus de 2000 internautes Grands-Bretons en 2007, montrant que 62% d’entre eux pensent qu’une adresse en .uk suggère que l’entreprise est nationale ou plus pertinente qu’une société ayant un site en .com. Une autre étude, toujours menée au Royaume-Uni cette année, indique que les internautes britanniques ont 6 fois plus de chance de choisir un site en .uk plutôt qu’en .com quand ils recherchent une information via un moteur de recherche.
Bien sûr, ce sont là des données concernant le marché UK. Elles ne sont sûrement pas totalement transposables au marché français, notamment du fait de l’existence de la frontière linguistique. Mais ça ne me semble pas dénué d’intérêt.