S’isoler du vacarme.
S’isoler de tout ce vacarme sur les technologies de pointe, les innovations révolutionnaires, les entrepreneurs visionnaires.
S’isoler de tout ce vacarme, empli “de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien“*, pour revenir aux fondamentaux du business : le marketing et les comportement du consommateur.
Dans mon article publié
dans le Journal du Net, Disruption digitale : la méthode Bezos, je
propose d’analyser la disruption digitale comme le fait le
patron d’Amazon : du point de vue du client et non de celui de
l’entreprise ou de la concurrence,.
Le bruit et la fureur
des discours de startups**, des conférences sur le digital – hier le
Big Data, aujourd’hui l’IA et demain les Digital Twins – ont
pour objectif de nous mettre en situation de « servitude volontaire
»***, que nous nous sentions dépassés, submergés, subjugués, tétanisés,
tels des Mowgli face au serpent Kaa.
« Aie confiance »
scandent à l’unisson universitaires et consultants, chacun portant au
pinacle des frameworks complexes, surchargés et inappliqués,
si ce n’est par un cirque canadien****.
Ces conférences et ces frameworks,
loin d’être une aide sont une pollution.
Tels des nuages
toxiques, ils brouillent la vue et paralysent les dirigeants
d’entreprises.
La disruption digitale
doit être démystifiée.
La première étape est
de s’isoler de tout ce vacarme nocif pour se focaliser sur ses
clients.
Tandis qu’ AUCHAN fait
machine arrière sur le e-Commerce et ferme des magasins, que Carrefour ouvre un Hub Digital, Jeff Bezos n’a, justement, qu’une
obsession : le client.
*« La vie […] : une
fable racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne
signifie rien » Macbeth, Shakespeare. Je vous conseille, si vous
ne l’avez pas encore lu, Le Bruit et la Fureur de William Faulkner. A
éviter si vous avez une crise de Spleen…
**** Qui aime
bien châtie bien… Un excellent ouvrage ce Stratégie Océan Bleu mais bien délicat à
appliquer dans son intégralité… D’ailleurs, qui y est arrivé ? des
noms ! des noms ! des noms !
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