L’e-mailing : l’outil le plus innovant pour le e-commerce car le plus efficace

Quand je présente l’e-mailing comme une solution innovante pour faire progresser le CA d’un site de e-commerce, les offreurs de services « high tech » s’indignent en twittant leurs copains.

L’e-mailing, c’est has been.

Voici, encore une fois, ce qui fait la différence entre ceux qui parlent du e-commerce et ceux qui en font.

Car le bon vieil e-mailing est encore parmi ce qui se fait de mieux pour générer du CA profitable.

Les blogs ? Les widgets ? la webtv ? le podcast ? Facebook ? les réseaux sociaux ? Second Life ? et j’en passe…

Yeap.

C’est intéressant. Ce seront peut être les leviers de création de valeur de demain.

Mais quand on regarde les chiffres de résultat (ceux des commerçants et non ceux des offreurs de services de solutions innovantes) moi, ce que je vois, c’est que c’est l’e-mailing qui est de loin le plus efficient.

Sur que ce n’est pas très sexy.
Mais c’est très efficace.

Et l’innovation dans tout celà ?

Eh bien, justement, l’innovation ce n’est pas dans les outils qu’il faut la chercher mais dans la façon dont on va les utiliser: développer un marketing relationnel, tout en finesse, voila ce qui par exemple est innovant. Ou faire de l’up-selling. Ou marier SMS et e-mailing fonction du type de communication…

D’ailleurs, Jared Reitzin, CEO de mobilestorm , l’une des références US du marketing online dit à peu près la même chose dans son interview du 23 mai à eMarketer.

En résumé :

– les nouveautés quant à l’e-mailing: la lecture des e-mails sur les terminaux portables et l’up-selling
– l’e-mailing progresse et va continuer à progresser dans les budgets marketing des entreprises

– l’e-mailing ne fait pas la une de la presse au bénéfice du marketing de réseaux ou de search. Pourtant tout le monde l’utilise : l’e-mail est devenu une évidence, bien moins sexy que d’autres tactiques numériques. Mais c’est devenu une nécessité.
– le challenge de l’e-mailing ? la déliverabilité.
– enfin Jared souligne le fait que l’e-mailing étant entièrement trackable, il est à l’abri des récessions économiques.

Pour une lecture de cet interview très intéressant : Faithful E-Mail Remains Tactic of Choice

Toujours sur eMarketer, un autre article sur l’e-mailing : quel est le futur de l’e-mailing ?

En synthèse :

L’e-mailing, ça marche et les marketers ne cessent de créer de nouvelles façons de l’utiliser.
Mais surtout, les consommateurs – dont l’opinion est celle qui compte – AIMENT réellement les e-mails.
Selon une étude conduite en avril 2008 par Ipsos et Habeas, pratiquement les trois-quarts des adultes nord-américains utilisateurs d’e-mail utilisent cet outil chaque jour.
Et les deux-tiers des personnes disent préférer l’e-mail pour communiquer avec des entreprises. Et autant – et c’est celà qui est important – disent qu’elles pensent préférer les e-mails d’ici 5 ans.

Voici un graphique qui permet d’économiser un long discours :

D’ailleurs, selon le CEO de Habeas : « Loin d’être éclipsé par le Web 2.0 et d’autres méthodes de communication émmergeantes, les attentes des consommateurs suggèrent que l’e-mail sera le canal de base autour duquel les futures communications online tourneront »

Mais l’opt-in est clef : le « permission marketing » doit être au coeur d’une stratégie commerciale.

Conclusion de eMarketer :
« l’e-mailing est si peu cher qu’il leurre de nombreux marketers qui sous-estiment son influence ».

Et ça ne fait pas plaisir aux offreurs de services « innovants ».

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